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XVIIIème Festival de Théâtre de Maisons-Laffitte

posté le 22-05-2009 à 11:19:49

Edito n° 2: Le spectacle continue!

Le spectacle continue  

 

Sébastien Biessy, organisateur du Festival, a rendu hommage hier soir à Raymonde Barathon, fidèle spectatrice du Festival, récemment disparue. Que serait le théâtre sans spectateur ? La salle fait partie intégrante du spectacle et c’est elle qui décide : qu’elle aime, le spectacle continue ; qu’elle n’aime pas, le spectacle s’arrête. Le spectateur est d’ailleurs aussi un acteur, sans toujours le savoir… Car ce qui se vit sur scène, il le ressent. Il éprouve les mêmes émotions que le comédien : il pleure, il rit sincèrement. Imaginez tous ces personnages de théâtre que Mme Barathon a connus grâce à tous ces comédiens qui leur ont donné vie ! Elle a assisté à près de 200 spectacles ! Cela fait du monde ! Près de 200 fois, elle s’est installée dans le même fauteuil de la Salle Malesherbes, sur la même chaise de l’Ancienne Eglise ; elle a vibré à l’unisson de ces troupes qu’elle venait soutenir. C’est ainsi qu’au fil des ans, cette militante de la vie, comme la qualifiait M. le Maire en donnant le  coup d’envoi du Festival, s’est forgé une culture théâtrale forte. Ce regard d’expérience et de passion lui a permis, une année, de remplacer au pied levé un membre du jury absent ! Ce coup de projecteur de la scène à la salle fait du bien. D’ailleurs, la ferveur des applaudissements à la fin de la représentation de Mlle Doolittle en dit long sur l’avis du public. Il a décidé : le spectacle continue ! 

 

Claude MUSLIN

 


 
 
posté le 22-05-2009 à 11:13:38

Edito Gazette des Planches n° 1: L'eau à la bouche...

Soif de théâtre...

Le XVIIIème festival de théâtre de Maisons-Laffitte ouvre ses portes mercredi  20 mai et vous propose un cocktail théâtral savoureux, fort en émotion, riche en nouveautés et très très digeste... (Absence de Marguerite Duras… les habitués comprendront...). A déguster donc, sans modération jusqu’à dimanche soir 24 mai. Vous découvrirez des auteurs, des metteurs en scène, des comédiens qui vous feront vibrer, rire, pleurer tant et tant que vous serez repus et rassasiés à la fin du festival. 

 

Au menu :

 

 

 Comme amuse-bouche en ouverture : Mlle Doolittle, d’après George Bernard Shaw, par Arts  Scénique et Compagnie, de Saint Maur des Fossés. 

En plats principaux 10 pièces montées spécialement à votre intention.

En dessert et en clôture, la cerise sur le gâteau avec : Autobus S d’après les Exercices de style, de Raymond Queneau, par Arcadie, de Douai. 

 

 Le tout servi dans un cadre de verdure exceptionnel, accompagné de cafés critiques et d’apéritifs après les spectacles de 17h30.  

 

A nous de voir, d’écouter, d’encourager, et de savourer. Le jury, qui ne devra pas perdre une miette des spectacles présentés, aura la difficile tâche de remettre les prix dont le Prix de la ville de Maisons-Laffitte (Cheval d’or) qui permettra au spectacle sélectionné de participer au Festival National de Théâtre Amateur de Tours.  

 

L’équipe de la Gazette des Planches vous souhaite un délicieux festival.

 


 
 
posté le 22-04-2009 à 08:50:50

Communiqué de Presse

Du 20 au 24 mai 2009 : Dix-huitième Festival de Théâtre de Maisons-Laffitte 

La Ville de Maisons-Laffitte et la Comédie de la Mansonnière, sous l’égide du Conseil Général des Yvelines, accueilleront 12 spectacles et 3 500 spectateurs pour la dix-huitième édition du Festival de Théâtre. 

 

Au programme : 12 spectacles sélectionnés parmi 40 candidatures, qui vont « s’affronter » sous l’œil expert d’un jury de professionnels (Jean-Philippe Daguerre, Charlotte Matzneff, Jacques Auxenel, …) et le regard critique et avisé d’un public toujours plus nombreux, qui décerneront, le dimanche 24 mai au soir, le palmarès de cette dix-huitième édition. 

 

Une programmation d’une grande richesse

 Privilégiant avant tout le talent et la qualité du travail, le festival de Maisons-Laffitte a toujours eu une programmation extraordinairement éclectique  - représentative de la diversité et du dynamisme créatif des pratiques de théâtre non professionnelles. En 2009, de nombreux auteurs classiques français (Molière, Queneau) et étrangers (Brecht, Garcia Lorca, Bernard Shaw, Durrenmatt) côtoieront des auteurs contemporains (Renaude, Darier) et des créations originales (Lloyd).

 

Un événement majeur

 Par la qualité et la richesse de sa programmation, la chaleur de son ambiance (favorisée par tous les « à côté » du festival : apéro-théâtre, critiques cafés, gazette du festival, etc.), fort du soutien affirmé de la Municipalité, du Conseil Général des Yvelines et de nombreuses entreprises, accueillant 3 000 spectateurs chaque année, le Festival de Théâtre de Maisons-Laffitte compte parmi les plus importantes manifestations de théâtre non professionnel. Il est aussi le troisième événement culturel de Ville de Maisons-Laffitte. 

 

Contacts presse 

Comédie de la Mansonnière : Sébastien Biessy – 06 33 55 36 35  

  comedie-mansonniere@wanadoo.fr                

Ville de Maisons-Laffitte : Jean-Marc Bouré – 01 34 93 12 80

jm.boure@ville-maisons-laffitte.fr 

 


 
 
posté le 17-04-2009 à 17:24:30

Pierre Lacombe

Auteur, metteur en scène, adaptateur, Pierre Lacombe a créé et animé pendant 15 ans le Théâtre du Carré Vert, fruit d'une expérience de thérapie par l'expression théâtrale en direction d'enfants et d'adolescents en difficulté séjournant en internat d'éducation spécialisé. Il a ensuite collaboré au Fartov Studio Théâtre, à Bordeaux, avant de créer et animer le théâtre du Cercle Brisé, Compagnie Professionnelle indépendante, avec laquelle il a produit plu sde trente spectacles depuis 1982.

 


 
 
posté le 14-04-2009 à 11:58:46

Charlotte Matzneff

Formation : École Claude Mathieu, atelier d’improvisation C. Sinniger, stage comédie musicale

 

Dés le début de sa carrière, Charlotte Matzneff enchaine les rôles explorant tous les registres du Théâtre et tous ses emplois. Elle joue dans dans Le Bourgeois gentilhomme au Théâtre de la Porte Saint Martin et dans les Femmes savantes au Théâtre du Gymnase, dans Tragique Academy à la Comédie de Paris, dans Prime Time au Théâtre des Mathurins. Elle est l’auteur de Nous Sommes une femme qu’elle interprète actuellement avec succès au Théâtre du petit Gymnase. Elle goûte également au cinéma dans La Chambre des officiers de F. Dupeyron et à la télévision dans de nombreuses séries (Joséphine Ange-gardien, Les Thibault...). Elle est également la fondatrice du Grenier de Babouchka, compagnie théâtrale actuellement en résidence au Petit Théâtre des Variétés. Cette polyglotte (français, italien, anglais, russe) s’est très tôt passionnée pour le verbe et le dire développant un savoir-faire et une technique certaine pour leur mise en œuvre.

 

http://www.legrenier.asso.fr/

 

Interview de la Gazette des Planches

 

Charlotte, si vous deviez vous décrire en une phrase, ce serait ?  

 

Je suis une obstinée qui ne se laisse pas abattre par les épreuves et va jusqu’au bout de ses idées. 


Pourquoi avoir accepté de faire partie du jury d’un festival de théâtre amateur ?


 J’ai plusieurs amis qui ont participé à ce festival et qui m’ont incitée à venir. Je m’y suis tout de suite sentie bien. L’ambiance est chaleureuse et les gens sympathiques. C’est beau de voir comment naît une vocation, de voir le démarrage d’un parcours chez les jeunes notamment. Ce que j’adore avant tout c’est l’esprit de troupe dans le théâtre amateur comme dans le théâtre professionnel. J’ai créé une compagnie de théâtre pour cette raison, pour former une famille dans laquelle je me sente bien. Vous êtes en effet fondatrice du Grenier de Babouchka, une compagnie théâtrale en résidence au Théâtre des Variétés.


Vous êtes donc allée au bout de votre idée ? 


J’ai créé cette compagnie à la sortie de mon cours de théâtre, parce que les projets ne tombent pas tout cuit dans le bec ! Comme il faut faire ses preuves et qu’il faut bien démarrer, plutôt que d’attendre les propositions, j’ai proposé à mes amis du cours de théâtre de travailler avec moi et j’ai créé le Grenier de Babouchka. Cependant, ce n’est pas une troupe permanente, c’est une compagnie où chacun est indépendant. 


Que pensez-vous de la programmation de ce festival ?

 

 

 J’ai hâte de voir « les femmes savantes » que j’ai jouées cette année (Armande). Le programme est très varié, il y en a pour tous les goûts et je vais même découvrir des auteurs que je ne connais pas ! Ca va être formidable de voir toutes ces troupes qui vont faire partager leur envie de dévorer les planches… J’ai hâte aussi de retrouver les discussions en fin de festival quand enfin on peut se parler ! Et puis aussi le journal joue un rôle important, un rôle d’émulation. Les troupes attendent un retour ; celui des journalistes, celui du jury . Tout le monde va se régaler.

 

 


 
 
posté le 14-04-2009 à 11:55:13

Jean Philippe Daguerre

Formation : Conservatoire National de Bordeaux, Studio Pygmalion, Stages avec C. Saraceni, G. Desarthe, C. Rist, M. Charef, J.M. Broucaret, G. Vitaly...

 

Aprés une carrière de comédien (Le Cercle de craie caucasien - Scènes nationales et Tournée internationale - J.M Broucaret, L’Herbe amère - Théâtre Hébertot - L. Chamack... d’acteur Beaumarchais l’insolent - E. Molinaro - La Mort du chinois - J.L. Benoit...) et de chanteur de Groupe Rock (Les Facéties) Jean Philippe Daguerre se lance corps et âme dans la mise en scène. Depuis 10 ans, il signe de nombreux spectacles dans les plus grands théâtres parisiens avec talent et réussite: Paroles de Prévert et Les Femmes savantes au Théâtre du Gymnase - Le Bourgeois gentilhomme et Les Contes des mille et une nuits au Théâtre de la Porte Saint Martin, Au bout de la bande au Théâtre Déjazet - La Flûte enchantée au Théâtre Comédia...

 

A compter de Septembre, Jean Philippe Daguerre enseignera à "L'Ecole au théâtre des Variétés"

 

http://www.lecoledesvarietes.com/

 

 

Interview de la Gazette des Planches

 

« Du vestiaire aux coulisses…du terrain de foot à la scène… toute forme de rassemblement avec de la passion m’émeut.»

 

Jean-Philippe, comment vous qualifiez-vous ?

 

Je suis un épicurien qui sait que la vie est courte ! Alors je la vis pleinement chaque jour, j’en savoure la substantifique moelle… et cette philosophie du plaisir passe pour moi par le théâtre. J’essaie de faire que ma vie soit multiple à travers les spectacles que je monte, les rencontres que je fais, les personnages de théâtre que je côtoie.

 

Pourquoi accepter de faire partie du jury d’un festival de théâtre amateur ?

 

Le théâtre professionnel vient du théâtre amateur : on commence par se faire plaisir avant de savoir si on fera un métier de cette passion naissante. En venant à Maisons-Laffitte, c’est une façon pour moi de retrouver les émotions de mes débuts. C’est tout un univers qui m’émeut et que je retrouve à travers les troupes que j’observe pendant ces quatre jours. Je les regarde vivre et cela me touche de les voir si bien ensemble. En fait, toute forme de rassemblement avec de la passion m’émeut. J’ai longtemps joué au football, et les équipes de foot me rappellent les troupes de théâtre. Les coulisses, le vestiaire, les gens qui s’invectivent, qui s’entraident, qui se motivent… il y a un vrai travail de coach que ce soit sur le terrain ou sur la scène…C’est la 3ème  fois que je participe à ce festival avec le même bonheur. Un seul regret cependant, la frustration de ne pas pouvoir parler aux troupes en compétition ! Mais le dernier soir, alors là, je peux remplir mon rôle de transmission, donner un écho de mon ressenti et c’est un moment formidable. Et puis, il ya les rencontres avec les autres membres du Jury qui sont toujours fabuleuses.

 

Votre rôle au Théâtre des Variétés en tant que formateur, vous tient-il à cœur ?

 

 

 Oui, j’interviens même dans la pédagogie de l’école. Il s’agit d’une nouvelle école dans laquelle on entre sur concours. Pas de limite d’âge !! C’est une vraie académie de travail qui fait découvrir toutes les facettes du métier : comédie, son, éclairage, costumes…Les élèves sont suivis de très près par une solide équipe pédagogique. Au bout de deux ans, ils jouent une pièce que je mets en scène et sont payés ! Leur statut d’intermittent du spectacle est garanti. L’école est encore peu connue, mais ça ne va pas durer…

 

 


 
 
posté le 14-04-2009 à 11:47:10

Jeanine Fournier Bouillo

Jeannine Fournier Bouillo est prédiente de Festhéa, le Festival National de Tours, depuis 1997. Enseignante retraitée, elle pratique le théâtre amateur  pendant une dizaine d’années (1976- 1986), avant de rejoindre Festhéa en 1986.  Elle suit ensuite de nombreux cours de théâtre, participe à de nombreux festivals - et fait partie du jury des Festivals de Kiev et de Tanger (jury ).

 

http://festhea.free.fr/

 

 


 
 
posté le 14-04-2009 à 11:39:37

Claude Minier

Claude Minier crée en 1972 aux Pays-Bas le "GEST", troupe amateur d’expression française. Au cours des onze années passées à la direction et à l'animation de cette troupe, il a joué et/ou assuré la mise en scène de 19 pièces (dont 3 en anglais avec une troupe anglophone). Il a aussi animé un atelier théâtre, pendant trois ans, pour les adolescents du Lycée Français de La Haye et d'un an pour les adultes de l'Institut Français de La Haye. De retour en France en 1984, il suit pendant trois ans l'Atelier Théâtre du conservatoire d'Issy les Moulineaux sous la direction de Daniel Dancourt et Henriette Conte et a participé à 3 spectacles.  

Il Crée l'ACTIF en 1987. Entre la première production : "Lady Strass" d'Eduardo Manet au théâtre Marie Stuart à Paris et la dernière en 2009 : "Veillée d'armes" de Laurent Contamin, il a mis en scène et/ou joué dans 26 pièces avec l'ACTIF, mais aussi avec L'Intime (Issy les Moulineaux), Lieberthéâtre (Malakoff) et différentes compagnies pour lesquelles il a assuré la mise en scène.

 Claude est aussi Vice-Président à la communication de la FNCTA (Fédération Nationale des Compagnies de Théâtre et d’Animation) en charge de l'Action Jeune Comédien. 
 


 
 
posté le 14-04-2009 à 11:34:14

Jacques Auxenel

Comédien, Jacques Auxenel a joué des auteurs comme Jean Tardieu, Jean Cocteau, Noêlle Renaude ou Witold Gombrowiz. Il a aussi mis en scène de nombreux auteurs comme Gilles Terbois, Willy Russel, Jean Tardieu, Eugène Ionesco, Jean Cocteau, Victor Haïm, Eugène O’Neill.


En 1989, il fonde sa propre compagnie avec Annie Chaplin : « La compagnie Auxenel — Chaplin ». La Compagnie s’installe en 1999, dans un ancien silo à grains dans le Loir-et-Cher, à Montoire… Le théâtre LeSilo est né. C'est dans ce lieu que la compagnie pense retrouver le chemin d’une création qui respire avec les autres, avec tous les autres.

 

La vocation du Théâtre LeSilo est d'offrir à la population les créations de compagnies professionnelles, à ces dernières un outil de travail, un tremplin pour leurs productions en leur permettant un nombre conséquent de représentations en public. Son ambition est de s'inscrire dans le monde du spectacle comme un lieu d'art populaire de qualité, et d'être identifié par le plus grand nombre possible pour son action.

 

Interview de la Gazette des Planches

 

Jacques, si vous deviez prononcer une phrase pour vous décrire, ce serait ? 

 

 Metteur en scène et parfois comédien, j’ai accompli mon rêve d’adolescent qui était de posséder un lieu de théâtre.

 

 Pourquoi avoir accepté de faire partie du jury d’un festival de théâtre amateur ? 

 

 Je suis un amoureux du théâtre sous toutes ses formes. J’ai donné des cours, j’ai beaucoup travaillé avec des élèves et monté des spectacles présentés en public dans un cadre non professionnel. Il m’est arrivé parfois de faire intervenir dans des spectacles professionnels certains amateurs « éclairés ». J’ai constaté aussi que d’anciens élèves ont continué à pratiquer le théâtre en choisissant le théâtre amateur. J’ai des souvenirs très vifs d’excellents spectacles et d’ailleurs, la frontière entre le théâtre amateur et le théâtre professionnel sur le plan du talent et du travail est très floue. J’ai une véritable considération pour le théâtre amateur - travaillé. Puis, en tant que professeur, je sais que c’est toujours important d’avoir le regard d’un autre professeur sur mon travail. Alors j’imagine que pour les troupes qui présentent un spectacle, c’est aussi important ! Il y a peut-être parmi eux des gens qui ont besoin de ce genre de festival et d’un jury pour, qui sait, devenir professionnels ? 

 

Que pensez-vous de la programmation de ce festival ?  Très riche. Intéressante. Excitante. Et même osée… Divers styles, de grands auteurs. C’est toujours formidable de voir un tel intérêt pour la culture de l’art théâtral. De plus, la programmation est parsemée de créations, d’adaptations, elle mélange théâtre contemporain ,et classique, d’où l’excitation ! 

 

Un mot sur vos projets ? 

 

Faire vivre la pièce « les dactylos et le tigre » de Murray Schisgal que j’ai montée avec la Compagnie Jacques Auxenel/ Annie Chaplin, travailler sur ma prochaine création pour 2010 et continuer à accueillir des troupes et faire vivre le lieu théâtral du Silo à Montoire- sur-le-Loir.  

 

Merci Jacques, et bon festival.  

 

Avant de conclure, j’aimerais rappeler ce que Jean Vilar disait à propos des amateurs et des professionnels. Extrait de « Le théâtre service public ». Il n’y a pas d’amateur, il n’y a pas de professionnel (...) Amateurs ou professionnels, il faut séduire, émouvoir, c’est là la bonne exigence du théâtre…

 

 


 
 
posté le 21-03-2009 à 17:24:45

Les partenaires du Festival de Théâtre de Maisons-Laffitte

Le Festival de Théâtre de Maisons-Laffitte est un événement co-organisé par la Ville de Maisons-Laffitte

 

 

 

 

Il reçoit depuis sa création le soutien du Conseil Général des Yvelines


Le Jury est accueilli et hébergé par L'hôtel Ibis






Le Festival est soutenu également par la pâtisserie Durand, le Courrier des Yvelines, Yvelines Première et l'Imprimerie Socodim

Le Festival de Théâtre de Maisons-Laffitte est une sélection régionale au Festival National de Théâtre de Tours (Festhéa)

 


 
 
posté le 21-03-2009 à 16:53:20

Informations pratiques

Entrée : Forfait festival : 30 € - Forfait journée (1 à 3 spectacles) : 10 €

Renseignements, réservations:

 01 30 99 26 45

comedie-mansonniere@wanadoo.fr

Billetterie:

  •  Trois semaines avant le festival et jusqu'au 20 mai:

Office du Tourisme

  • Pendant le festival: Salle Malesherbes, Ancienne Eglise
 


 
 
posté le 21-03-2009 à 14:27:10

Mercredi 20 mai - 21 h - Salle Malesherbes - Ouverture

Mademoiselle Doolittle, d'après George Bernard Shaw

Arts Scénique et Compagnie (Saint Maur des Fossés)

 

A la suite d’un pari, Higgins, professeur de phonétique, entreprend de transformer Lisa, la petite marchande de fleurs, en une merveilleuse lady. Derrière le pantin qu’il croit avoir fabriqué de toutes pièces, se révèle une varie personne qui n’hésite pas à échapper à son créateur. Les personnages sont portés par un dialogue ou l’humour et la fantaisie sont toujours présents, dans l’une des comédies les plus populaires du théâtre britannique.

 

Adultes et adolescents – Durée : 1 h 40

 

Critique de la Gazette des Planches

La XVIIIème édition du Festival, à la Salle Malesherbes, a commencé très fort. Miss Doolittle, d’après Pygmalion de George Bernard Shaw, présentée hier soir par la Compagnie des Arts Scéniques de Saint-Maur des Fossés, a créé l’évènement. Rythme, énergie et bons jeux de mots ontsurpris le public. Une mise en scène intelligente, lisible, et un jeu efficace sur les lumières et les noirs ont été le support d’une représentation dynamique. L’histoire gravite autour du couple principal. Elisa Doolittle - Henri Higgins et, fort heureusement pour eux, le niveau de ces comédiens est tout à fait honorable. Il les a servis dans ce défi constitué d’une part par la popularité de cette pièce (l’une des plus célèbres du théâtre anglais contemporain) et d’autre part dans la technique qu’exige le changement progressif des registres d’Elisa Doolittle : de la vulgarité crasse de son milieu social d’origine jusqu’à une diction claire et la perte de l’accent. Les impressions à chaud du public font écho de manière enthousiaste à ce sentiment. Toutefois, les spectateurs approchés hier soir ont fait remarquer une lacune dans la diction des comédiens au cours de la dernière demi-heure, certainement due à la fatigue et à la chaleur qui déstabilisent toujours en fin de parcours. On note également une divergence d’opinions : certains estiment que l’énergie délivrée par le couple Doolittle - Higgins a malheureusement éclipsé les rôles secondaires, notamment celui du colonel Pickering, jugé trop en retrait dans son jeu. D’autres objectent que le jeu tout en retenue du comédien répond à l’essence même de son personnage, celui d’un gentleman Anglais érudit et ancien militaire aux Indes. Les autres rôles secondaires, moins remarqués, ont néanmoins été porteurs de l’humour sous-jacent de la pièce : l’humour britannique, les mondanités futiles, la relation gouvernante/maître des lieux, avec Madame Pearce. A noter également le soutien sonore omniprésent : de la musique et des enregistrements surprenants, comme la déclinaison des cent trente voyelles enregistrées sur gramophone et sur lesquelles travaille le professeur. En somme, on en sort enjoué, et impatient de découvrir ce que les autres troupes nous réservent. 

Emilie ALEXANDRE

 

 


 
 
 

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