Formation : École Claude Mathieu, atelier d’improvisation C. Sinniger, stage comédie musicale
Dés le début de sa carrière, Charlotte Matzneff enchaine les rôles explorant tous les registres du Théâtre et tous ses emplois. Elle joue dans dans Le Bourgeois gentilhomme au Théâtre de la Porte Saint Martin et dans les Femmes savantes au Théâtre du Gymnase, dans Tragique Academy à la Comédie de Paris, dans Prime Time au Théâtre des Mathurins. Elle est l’auteur de Nous Sommes une femme qu’elle interprète actuellement avec succès au Théâtre du petit Gymnase. Elle goûte également au cinéma dans La Chambre des officiers de F. Dupeyron et à la télévision dans de nombreuses séries (Joséphine Ange-gardien, Les Thibault...). Elle est également la fondatrice du Grenier de Babouchka, compagnie théâtrale actuellement en résidence au Petit Théâtre des Variétés. Cette polyglotte (français, italien, anglais, russe) s’est très tôt passionnée pour le verbe et le dire développant un savoir-faire et une technique certaine pour leur mise en œuvre.
Interview de la Gazette des Planches
Charlotte, si vous deviez vous décrire en une phrase, ce serait ?
Je suis une obstinée qui ne se laisse pas abattre par les épreuves et va jusqu’au bout de ses idées.
Pourquoi avoir accepté de faire partie du jury d’un festival de théâtre amateur ?
J’ai plusieurs amis qui ont participé à ce festival et qui m’ont incitée à venir. Je m’y suis tout de suite sentie bien. L’ambiance est chaleureuse et les gens sympathiques. C’est beau de voir comment naît une vocation, de voir le démarrage d’un parcours chez les jeunes notamment. Ce que j’adore avant tout c’est l’esprit de troupe dans le théâtre amateur comme dans le théâtre professionnel. J’ai créé une compagnie de théâtre pour cette raison, pour former une famille dans laquelle je me sente bien. Vous êtes en effet fondatrice du Grenier de Babouchka, une compagnie théâtrale en résidence au Théâtre des Variétés.
Vous êtes donc allée au bout de votre idée ?
J’ai créé cette compagnie à la sortie de mon cours de théâtre, parce que les projets ne tombent pas tout cuit dans le bec ! Comme il faut faire ses preuves et qu’il faut bien démarrer, plutôt que d’attendre les propositions, j’ai proposé à mes amis du cours de théâtre de travailler avec moi et j’ai créé le Grenier de Babouchka. Cependant, ce n’est pas une troupe permanente, c’est une compagnie où chacun est indépendant.
Que pensez-vous de la programmation de ce festival ?
J’ai hâte de voir « les femmes savantes » que j’ai jouées cette année (Armande). Le programme est très varié, il y en a pour tous les goûts et je vais même découvrir des auteurs que je ne connais pas ! Ca va être formidable de voir toutes ces troupes qui vont faire partager leur envie de dévorer les planches… J’ai hâte aussi de retrouver les discussions en fin de festival quand enfin on peut se parler ! Et puis aussi le journal joue un rôle important, un rôle d’émulation. Les troupes attendent un retour ; celui des journalistes, celui du jury . Tout le monde va se régaler.