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XVIIIème Festival de Théâtre de Maisons-Laffitte

posté le 25-05-2009 à 12:12:44

Prix d'interprétation féminine

 

Marion Clément, pour le rôle de Diva dans Nuits à Rebours, de Lilian Lloyd

 

Les Théâtropates (Paris)

 

 

 

 

 


 
 
posté le 25-05-2009 à 12:08:15

Prix d'interprétation masculine

Alain Devos,  pour le rôle d'Alfred Ill

 

La Visite de la vieille Dame, de Friedrich Dürenmatt

 

Compagnie Clin d'Oeil (Paris)

 

 


 
 
posté le 25-05-2009 à 12:01:56

Coup de coeur du Jury

 

Les Femmes Savantes, de Molière

 

Compagnie La Trappe (Orsay)

 

Coup de coeur pour l'interprétation collective

 

 

 


 
 
posté le 25-05-2009 à 11:54:38

Prix du Public

Nuits à Rebours, de Lilian Lloyd

 

Les Théâtropates (Paris)

 

 

 


 
 
posté le 25-05-2009 à 11:51:50

Prix du Conseil Général des Yvelines

 

La Visite de la Vieille Dame, de Friedrich Durenmatt

 

Compagnie Clin d'Oeil (Buc)

 

 

 

 

 


 
 
posté le 25-05-2009 à 11:47:38

Cheval d'or 2009

Grand'Peur et Misère du IIIème Reich, de Bertold Brecht


Compagnie Emoi - Paris

 

 


 
 
posté le 24-05-2009 à 15:30:56

Rencontre avec Frédéric Bourgougnon, Membre de l’équipe d’organisation et de sélection du Festival

Vous travaillez depuis longtemps sur ce Festival, en quoi consiste votre rôle ?

 

 Je fais partie de l’équipe de sélection des troupes. La sélection est la principale difficulté. La peur de « se planter sur un spectacle » autrement dit, cette peur de ne pas sélectionner un spectacle qui en vaut la peine et qui aurait eu sa place dans ce festival, est permanente.

 

 Comment s’organise cette sélection des troupes ? 

 

Nous travaillons par équipe. Trois équipes de deux personnes voient en moyenne 15 spectacles, la plupart en live parfois en DVD. Il faut savoir qu’un DVD bien fait peut servir un mauvais spectacle ou l’inverse. Visionner un DVD permet d’éviter un déplacement, mais nous préférons quand même aller voir les troupes et nous choisissons de les voir en représentation, pas en répétition. Ensuite il faut arbitrer. C’est obligatoire si on a trop de coups de coeur ! Il faut alors aller dans le détail, éviter la subjectivité. Il nous arrive de choisir des pièces que l’on n’aime pas mais dont nous reconnaissons l’aboutissement d’un travail bien fait. Ensuite quand on décide de faire venir un spectacle, on assume son choix jusqu’au bout ! Vers le 15 mars la sélection est arrêtée. Nous nous réunissons autour d’une table et chaque équipe défend ses propositions ! Nous récoltons environ 40 spectacles par an. Il faut donc trier et garder les plus aboutis, pour n’en garder que 11 ou 12. Il n’y a pas de thème, de fil conducteur, ce n’est qu’une fois la récolte finie que l’on peut deviner quelle sera la tendance du festival ; plutôt drôle ou dramatique par exemple. Enfin, une grande question à laquelle on ne peut répondre avant la fin du Festival : est-ce que le retour qu’en fera le public sera à la hauteur des espérances que l’on a placées dans un spectacle ?  

 

Rassurez-vous, la popularité du Festival répond à votre question ! 

 


 
 
posté le 24-05-2009 à 15:27:08

Rencontre avec le jury de collégiens

Rencontre avec le Jury des collégiens 

 

Léonard, Hélène, Chloé, Louis, Laure- Hélène, Baptiste et Rodolphe, encadrés par Evelyne Rouby et Evelyne Leroy assistées de Noëlle de Vriendt avec Alain Rouby pour l’animation lors de la remise du Prix des collégiens du Collège Jean Cocteau. Les 7 collégiens qui composent le Jury des Collégiens sont en classe de 3ème et pour la plupart participent à ce festival pour la première fois. 

 

Pourquoi avoir choisi de participer ?  

 

Parce que c’est l’occasion de voir des pièces. Et sans payer, parce que le théâtre c’est cher ! Et puis c’est mieux de les voir que de les lire en classe. On comprend mieux. Toutefois, ce n’est pas la même chose ; quand on lit on imagine les personnages quand on les voit sur scène on voit ceux que le metteur en scène a imaginés. C’est une bonne expérience mais c’est dense car on a cours le samedi matin ! Une chose aussi, c’est qu’on se connaît mieux maintenant. Nous ne sommes pas tous dans la même classe, et nous ne nous connaissions pas vraiment tous. C’est bien. 

 

Que vous apportent les critiques-cafés? 

 

Des explications. Le contact avec les troupes aide à mieux comprendre la mise en scène ou le choix des décors, des costumes, de la musique, et on peut poser toutes les questions qui nous viennent à l’esprit. Sans dévoiler vos préférences, que pouvez-vous dire sur la programmation cette année ? On a tous eu des coups de coeur et aucune pièce ne nous a laissés indifférents ; dans toutes les pièces il y a un « petit truc » qui fait qu’on aime ou qu’on déteste.

 

Merci et bon courage pour le choix du coup de coeur final !

 


 
 
posté le 24-05-2009 à 15:10:21

Edito n°4 - Que du bonheur!

Que du bonheur !  

 

« Ni Brecht, ni Duras ! » ainsi concluait Sébastien Biessy dans une interview …et nous avons eu le bonheur d’assister à une représentation exceptionnelle d’une pièce de Bertold Brecht Grandeur et Misère du IIIème Reich de quoi réconcilierl’un avec l’autre ? Merci aux sélectionneurs d’avoir mis leurs goûts personnels en coulisses pour nous offrir ce moment intense de théâtre. En une heure et 8 tableaux Estelle Bordaçarre, la metteur(e) en scène a donné à voir une oeuvre burlesque et chorégraphique réglée au cordeau et soutenue par des comédiens tous justes et pour certain, exceptionnel. Toute la noirceur et la monstruosité d’une époque et d’un dictateur étaient là, sur le plateau de l’Ancienne Eglise bien trop étroit, alors que Salle Malesherbes s’étalaient avec confort les comédiens de Nuits à Rebours. Le flash back cinématographique dans lequel Lilian Llyod nous a emmenés, aurait pu en effet être présenté avec le même bonheur sur une scène plus petite. Mais je ne boude pas mon plaisir et j’ai aimé cette pièce. Le contraste entre la légèreté apparente des dialogues et le poids du passé, entre la transparence des décors et la noirceur des personnages, la musique discrète… on n’entendait pas une mouche voler dans la salle… ce qui ne fut pas le cas quelques heures plus tard lorsque Madame Sans gêne a fait son entrée fracassante sur les planches donnant à rire franchement tant sa gouaille généreuse en imposait à la salle entière. Quelle débauche de tissus, de meubles, de perruques tout à coup ! Toute une époque reconstituée dans un décor fait mains et dans des costumes cousus mains ! Les enfants dans la salle riaient, les parents aussi. Madame sans gêne et ses complices m’ont charmée à défaut de m’avoir séduite. Mention spéciale à l’équipe technique qui a dû commencer son travail très tôt le matin en raison d’une coupure d’électricité la veille au soir qui l’a empêchée de préparer les décors de Brecht pour la représentation « spéciale lycée J. Cocteau » prévue à 10h ce samedi ! Enfin, le déjeuner bucolique des troupes s’est tenu sans la pluie – mais tout juste – dans une atmosphère très conviviale. Que du bonheur vous dis-je ! 

 

 Claude MUSLIN

 


 
 
posté le 24-05-2009 à 14:56:35

Edito n° 3 - Changement de ton

On devait s’en douter, le Festival ayant démarré très fort, il fallait s’attendre à un petit changement de régime. Ce fut le cas vendredi avec les deux pièces présentées, aux tonalités très différentes. Monotonie pour l’une, polyphonie pour l’autre… A l’Ancienne Eglise, je me suis d’abord laissé bercer par la voix d’Hedda Gabler, puis je me suis lassée. Plus que sa voix, c’est sa monophonie qui m’a gênée, musicalité dérangeante qui m’a tenue loin des émotions pourtant présentes. Mais je fus peut-être la seule, contredite par les chaleureux applaudissements du public. C’est curieux comme un même spectacle peut résonner différemment dans le coeur des gens ; nous voyons pourtant la même chose. Autre exemple, dans A tous ceux qui, la forme, pour moi, l’a emporté sur le fond. L’histoire ne m’a pas touchée et je me suis un peu ennuyée. Mais quelle belle forme ! Quelle inventivité ! Trois vieux cageots habilement éclairés, et l’espace était maitrisé. Pour mon voisin, au contraire, la forme a eu moins d’importance. Il a adoré ces personnages tout droit sortis d’un vieil album de photos jaunies. Le Festival va continuer de nous étonner, de nous diviser sans nous affronter et heureusement nous réunir autour d’une tasse de café pour échanger des propos motivés et motivants. Ce changement de ton est salutaire.

Claude Muslin

 


 
 
posté le 22-05-2009 à 14:11:38

Le régisseur rugissait

 Gilles Le Goff est le régisseur des salles culturelles de Maisons-Laffitte. Il a piloté des bolides en championnats du monde moto. Il explique certaines choses qu’il faut savoir. 

 

Le festival de théâtre est un événement local, quel est votre rôle ?

 

Avec l’équipe technique qui m’entoure, composée de John Seixas et Pierre Lambert, tous les deux gardiens-techniciens des lieux, et de Stéphane Ponsot, intermittent du spectacle qui a préféré le festival de Maisons-Laffitte à celui de Cannes… nous sommes là pour garantir le bon fonctionnementdu montage des spectacles sur les deux sites, salle Malesherbes et Ancienne église), et veiller à la sécurité des biens et des personnes. Les troupes installent leurs décors et leurs lumières. Elles  disposent de 4 heures de montage (éclairage-son-décor). Parfois, elles viennent à l’avance pour repérer les lieux. Nous sommes là pour les aider. 

 

Du plateau nu au début du spectacle : quelles étapes ?

 

Le plateau est nu mais les projecteurs de face sont déjà installés dans la salle et ne bougent pas pendant toute la durée du festival. Ils donnent les ambiances « chaude » et « froide ». La troupe doitalors choisir les autres projecteurs, les installer et préparer la « mise » (pause du décor). Reste à ensuite à régler les projecteurs, enregistrer les intensités lumineuses en fonction de l’atmosphère à créer, mettre en mémoire des effets sur la console lumière en cabine, créer la balance et la conduite son… Peu de choses quoi ! Parfois les troupes règlent tout cela seules, mais sous notre surveillance étroite. Parfois il faut les aider parce qu’elles n’ont pas de régisseur. Il y a plusieurs points délicatssur lesquels nous devons être particulièrement attentifs: par exemple ne pas mettre en surchargeles blocs de puissance : la salle Malesherbes possède 52 circuits (boitiers) de 3 000 watts. Il suffirait de porter la charge à 4 000 watts pour que tout saute ! Il faut tout surveiller et rester vigilants. 

 

Que pouvez-vous dire de l’ambiance de ce festival ?

 Qu’elle est excellente. C’est une équipe qui tourne, chaleureuse et sympathique avec qui c’est une joie de travailler chaque année.Un seul regret, les maillots qui me sont offerts sont trop serrés… 

 


 
 
posté le 22-05-2009 à 13:45:28

Edito n° 3: Quel festin ce jeudi !

 Le Festival continue sur une note tonique et de grande qualité, mais j’aimerais évoquer tout de suite une chose qui me chagrine : l’inconfort de l’Ancienne Eglise, aussi bien acoustique que visuel, qui exige une prouesse supplémentaire de la part des comédiens pour se faire voir et entendre. Une mention spéciale leur sera donc toujours donnée de ma part ! Voilà c’est dit. 

 

Les trois pièces présentées Salle Malesherbes et à l’Ancienne Eglise en ce premier jour de Festival traitaient des mêmes sujets : l’argent, la difficulté de communiquer les uns avec les autres, la trahison, la tromperie. Mais la forme proposée était bien différente. Masques clownesques pour la milliardaire monstrueuse de La visite de la vieille dame et ses otages, pingpong boulevardien pour Les copropriétaires, sobriété et esthétisme au service du texte en alexandrin pour Les femmes savantes. Ce fut un bel échantillon des travers de la nature humaine servis par des comédiens tous heureux d’être sur scène et n’épargnant pas leurs efforts pour défendre leur travail et celui de leurs metteurs en scènes. Ceux-ci méritent un coup de chapeau pour la créativité, les astuces qu’ils ont inventées ou l’atmosphère qu’ils ont su rendre avec trois fois rien. Heureusement, la crise aidant, les Mansonniens ne sont pas partis en long week-end. Ils étaient tous là et il a même fallu refouler 20 personnes à l’Ancienne Eglise ! De mémoire de festivalier, ça n’était jamais arrivé. Et si demain il pleut c’est à la Salle Malherbes que l’on refusera du monde !  

 

Claude Muslin

 


 
 
 

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